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C’est dans la période de 1999 à 2000 que débutent plus spécifiquement les démarches. Dans un premier temps s'amorcent des rencontres inter-établissements (CLSC-CHSLD de Gatineau et Pavillon du Parc) portant sur les besoins de ressources de répit sur le territoire de Gatineau. Dans cette même période, un sondage visant l’état de la situation des familles d’enfants, d’adolescents et d’adultes nous démontre clairement un besoin réel des familles de bénéficier de ressources de répit et du peu d’endroit pour en obtenir.
 
Une mobilisation de différents partenaires travaillant auprès de personnes ayant une déficience intellectuelle s’effectue. C’est dans cette période de 2000-2001 que les partenaires se regroupent sous la forme d’une table de concertation.  On y retrouve les acteurs clés : l’Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ), le CLSC-CHSLD de Gatineau, le centre de réadaptation Pavillon du Parc, l’organisme Association pour l’intégration communautaire de l’Outaouais (APICO), Trait d'Union Outaouais Inc. (TUOI) ainsi que des parents. Les travaux débouchent en 2001 sur deux projets de répit distincts dont l’un s’adressera à une clientèle adolescent/adulte et l’autre destiné à une clientèle enfant.
 
C’est à l’automne 2001 qu’un premier projet pilote de répit destiné aux parents d’enfants débute alors dans les locaux du Centre communautaire du Pavillon du Parc.  Les locaux de ce centre de jour permettent alors la tenue de services de répit destinés à une clientèle enfant.
 
En janvier 2002, un comité de travail se met en branle avec pour mandat de mettre en place de façon plus formelle, une ressource de répit destinée à la clientèle enfant et ce, en recherchant et s’associant avec des partenaires de la communauté.
 
Une entente tripartite se concrétise en février 2002. Avec la participation du Pavillon du Parc,  du CLSC-CHSLD et de Madame Annick Migneault, un nouvel organisme prend forme sous l’appellation « Mon rayon de soleil ».  La direction est alors assurée par Madame Migneault. Des services de répit sont maintenant assurés par « Mon rayon de soleil » toujours dans les locaux prêtés par le Pavillon du Parc.
 
En mars 2004, on assiste à un changement de direction de la maison de répit « Mon rayon de soleil ». Les établissements partenaires mettent alors en place un comité de gestion transitoire afin de maintenir les services de répit. Un nouveau sondage transmis aux parents en avril 2004 permet à nouveau de démontrer clairement les besoins importants des parents ayant des enfants avec des besoins spéciaux mais surtout de la nécessité d’avoir un service via une maison de répit. C’est dans cette même période (avril 2004) que le Pavillon du Parc élargit sa mission à la clientèle avec trouble envahissant du développement. Ce changement aura un impact sur la clientèle de la maison de répit.
 
Une nouvelle démarche d’incorporation s’amorce en mai 2004 pour se conclure à l’automne de la même année  avec la reconnaissance de l’Association répit communautaire (ARC). La maison de répit est maintenant un organisme sans but lucratif, avec la mission d’offrir des services de répit pour une clientèle enfant.  Sans plus tarder, à l’automne 2004, le comité de gestion de l’ARC débute les démarches nécessaires pour l’achat d’une maison.  La Fondation immobilière de l'Outaouais devient partenaire du projet en faisant l’achat de ce qui deviendra la maison de répit.
 
C’est à l’hiver 2005 que l’ARC prend pignon sur rue au 933 Notre-Dame à Gatineau en concluant une entente de location auprès de la Fondation immobilière de l'Outaouais.
 
En juillet 2010 un projet spécial en collaboration avec le Pavillon du Parc dans les locaux de ce dernier à Aylmer ouvre la voie à un prêt de local à l’ARC. C’est ainsi que des services de répit sont offerts selon deux points de service, soit le secteur Gatineau et le secteur Aylmer.

Après plusieurs démarches et discussions, l'ARC regroupe enfin ses activités cliniques et administratives sous un même toit. C'est en février 2018 que l'organisme installe ses bureaux administratifs dans les nouveaux locaux et quelques mois plus tard, la maison commence à y dispenser ses services à la clientèle. Le point de service maintenant situé sur le boulevard de l'Hôpital permet ainsi de mieux s'acquitter de la mission de l'organisme, de répondre aux besoins des clients dans un milieu adapté et sécuritaire et finalement d'élargir la gamme de services en fonction des ententes convenues avec les partenaires.
 
Le temps passe vite et après ce parcours parsemé de défis et de succès, notre association a raison d’être fière du travail accompli. Les besoins de répit pour les parents ont toujours été importants et le seront encore davantage dans les prochaines années. L’expression dit « le passé est garant de l’avenir », dans ce cas,  celui de notre organisme est très prometteur!

Historique de l'ARC
 
Bien que l’Association répit communautaire est un organisme sans but lucratif encore bien jeune, il n’en demeure pas moins que pour en arriver à ce qu’elle est aujourd’hui, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts de la rivière des Outaouais. On pourrait aussi dire que beaucoup d’effort et d’énergie au fil des années ont été mis par une multitude de personnes alimentées par ce même désir de mettre en place un service de répit pour les parents d’enfants ayant des besoins spéciaux et importants.

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